7 Dimanche de Pâques

✨ Semaine de prière au Saint Esprit...

    L’Esprit Saint nous a été donné au baptême et à la confirmation. Mais la flamme reçue alors ne doit cesser d’être ranimée en nous, pour que nous brûlions vraiment du feu de l’amour de Dieu.

    Une proposition: faire une invocation pour chaque jour de la semaine préparatoire à la Pentecôte. Chaque invocation correspond à l’Évangile du jour, dont la référence est donné (et la lecture conseillée).

    Suggestion: rajoutez des intentions de prières personnelles, faites le matin et le soir.

• Lundi 2 juin: Viens, Esprit Saint, Esprit de force. Fais-nous témoigner de Jésus sans crainte ni faiblesse. (on peut lire Jn 16,29-33)
• Mardi 3 juin: Viens, Esprit Saint, Esprit d’adoration. Fais jaillir en nos cœurs une prière toute filiale. (Jn 17,1-11)
• Mercredi 4 juin: Viens, Esprit Saint, Esprit de fidélité. Garde-nous dans la foi et consacre tous nos frères dans la vérité. (Jn 17,11-19)
• Jeudi 5 juin: Viens, Esprit Saint, Esprit d’unité. Fais-nous vivre dans l’union de à Dieu et la concorde avec nos frères. (Jn 17,20-26)
• Vendredi 6 juin: Viens, Esprit Saint, Esprit de charité. Fais-nous brûler du feu de ton amour. (Jn 21,15-19)
• Samedi 7 juin: Viens, Esprit saint, Esprit qui as soufflé sur les prophètes et les Apôtres. Fais-nous proclamer l’Évangile à la face de la terre. (Jn 21,20-25)

✨ Réflexion pour la semaine

    L’ÉVANGILE D’AUJOURD’HUI est un extrait d’un chapitre souvent intitulé «la prière de Jésus» ou «la prière sacerdotale». 

    Après les adieux à ses disciples, Jésus prie son Père. C’est la prière à la fois de celui qui va vivre la croix et aussi celui qui déjà est glorifié, toujours vivant. C’est l’heure de sa Pâque. 

    Dans sa prière, Jésus nomme le Père comme source et plénitude de toute son existence. Sa filiation devient alors modèle de la relation parfaite: le Fils n’est pas le Père et ne prend pas sa place. Le Père est celui de qui tout vient, il est l’origine du don - tout, de la création à notre vie personnelle, nous est donné et seul Dieu est donateur. Qu’est-ce que croire si ce n’est de reconnaître cela. Autrement dit, croire que tout vient de Dieu n’est pas faire preuve de naïveté mais, au contraire, devient fondateur d’humanité. Prier semble être la manière la plus ajustée d’attester le don de Dieu: prier en Église comme les Apôtres, avec Marie et d’autres femmes, contempler Jésus priant, rendre gloire à Dieu malgré l’animosité que peut provoquer le nom de chrétien, confesser le Seigneur comme notre salut.

Ascension du Seigneur

    40 jours après être ressuscité, le Christ est monté au ciel devant ses apôtres, d’où le terme d’«ascension». En latin, ascensio «action de monter» vient du verbe ascendere (ad-scandere) «monter vers». L’Ascension du Seigneur est la solennité célébrée le jeudi, au quarantième jour après Pâques.

    Dès la Résurrection, l’humanité de Jésus est toute revêtue de la Gloire du Père; mais le Christ glorieux «séjourne» près des siens pour affermir leur foi, grâce aux manifestations dont il les favorise. Les quarante jours (Ac 1,3) qui prolongent la vie terrestre de Jésus sont liés à la symbolique de la quarantaine, laps de temps convenant aux grandes expériences de Dieu (Ex 24,18; 1R 19,8; Mt 4,2).

    Au terme de ce délai, Jésus «monte» au ciel pour être à demeure avec le Père, assis à la droite de Dieu. Le mystère de l’Ascension représente les prémices de l’entrée de tous les chrétiens dans la Gloire.

«Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel» (Ac 1, 11).

La messe de l’Ascension sera célébrée 

• à Immaculée Conception le mercredi 28 mai à 18h30
• à Montolivet jeudi 29 mai à 10h00

6 Dimanche de Pâques

Pour la semaine qui vient

✨ Le gage de la paix…

    «C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne…» Ne soyez pas bouleversés et effrayés. Il s’agit bien de la paix du Christ, elle n’est pas mondaine, elle ne consiste pas à nous écarter de tout danger, de toute controverse, de toute violence…

    La paix du Christ n’est pas la tranquillité, n’est pas l’absence de conflit. La paix du Christ est la certitude de notre foi, que nous soyons dans la détresse, dans la souffrance, dans le dénuement, ou que nous soyons exposés au mépris, au rejet, à l’hostilité; ayant reçu cette paix, nous ne serons jamais ébranlés: puisque nous croyons à la victoire de la Croix.

    La paix du Christ est la certitude que Jésus vient chez moi et demeure auprès de moi. La certitude qu’il est là. Ne cherchons donc jamais une paix mondaine, elle n’a pas sa place dans notre vie chrétienne.

    Aujourd’hui, notre tour est venu d’être la demeure de Dieu. D’être à la fois la consolation du Seigneur, et le lieu de Paix qui nous permet de consoler le monde.

✨Dieu est notre plus grand bonheur.

    Dieu vit dans nos cœurs. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont actifs en nous. Cette pensée est merveilleuse à savourer! L’effet de la présence de Dieu en nous est la paix. La paix de nos cœurs répand la paix dans nos communautés et constitue le fondement de la paix dans le monde. Ces paroles font partie du grand discours d’adieu de Jésus lors de la dernière Cène.

    Le lendemain, on verra l’immense effusion de son amour sur la Croix, amour qui est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Cet amour inconditionnel demande un « oui » inconditionnel.

    Jésus essaie avec douceur de préparer ses disciples au jour où il ne sera plus avec eux physiquement. A l’inverse de nous qui connaissons l’histoire, eux ne savaient pas ce qui allait se passer, et donc ils étaient troublés. Dieu nous aide à grandir, même en période de trouble. Jésus invite ses disciples à ne pas s’accrocher à sa présence physique, mais à être ouverts à une manière plus profonde d’être en relation avec lui.

    Nous trouvons souvent difficile d’abandonner le passé pour embrasser ce qui est nouveau. Mais en nous accrochant au passé, nous risquons de ne pas voir la vie que nous apporte le présent.

5 Dimanche de Pâques

 Pour la semaine qui vient

✙ Aimez-vous!

    Jésus aime son Père. Il passe beaucoup de temps avec lui ; il lui parle, il le prie, il accueille son don. Jésus veut faire la volonté du Père. Pour dire sa gloire, sa splendeur aux hommes, il donne sa vie.

    Jésus aime les hommes. Il veut les entraîner sur le chemin où tout est bonheur de Dieu. Il passe beaucoup de temps à écouter, soulager, encourager, relever, pardonner, guérir... Il donne sa vie jusqu’au bout pour cela.

    Jésus n’est pas comme Judas; il n’est pas divisé: l’amour du Père et des humains prend toute la place en lui.

    Jésus n’est pas comme Pierre. Même s’il passe par des moments très difficiles, il fait toujours confiance à Dieu. Il dit seulement: «Que ta volonté soit faite!»

    Jésus vit déjà avec Dieu, il vit déjà dans l’amour. En restant dans l’amour, il révèle Dieu. Jésus est dans l’amour; il rend l’amour visible sur la terre. Dieu est glorifié!

Par sa vie même, Jésus dépoussière le mot aimer:

• Aimer, c’est donner et se donner soi-même,
• Aimer, c’est pardonner à celui qui trahit, à celui qui renie,
• Aimer, c’est se taire et écouter celui qui a besoin de parler,
• Aimer, c’est ne pas juger, c’est laisser chacun suivre son chemin (Jésus dit à Judas: «Ce que tu fais, fais-le vite»),
• Aimer, c’est relever l’autre, l’aider à grandir vers la lumière...

    Aimer est très difficile. Car chaque jour est différent, chaque rencontre est différente. Mais nous pouvons apprendre à aimer peu à peu. Jésus marche avec nous sur ce chemin et il nous invite à accueillir l’Esprit Saint pour nous aider.

13 mai - Notre Dame de Fatima

    Notre Dame de Fatima - Reine du Rosaire, douce Vierge de Fatima, vous avez daigné apparaître dans la terre du Portugal, pour révéler les trésors de grâces cachés dans la récitation du Rosaire. Vous inspirez nos cœurs d'un amour sincère pour cette dévotion.

    Vous avez apporté la paix, à la fois intérieure et extérieure, dans ce pays jadis si troublé, nous vous prions de veiller sur notre monde d'aujourd'hui.

    Ramenez la paix à toutes les nations du monde, de sorte que, tous, nous soyons heureux de vous appeler «Reine de la Paix»

Suivant les paroles de notre dame de Fatima,

apprenons à persévérer dans la prière et le pardon pour les péchés.

L'évangile se souvient comment Jésus a insisté

sur «la nécessité de prier toujours, sans jamais abandonner» (Lc 18, 1)

Et Saint Paul, d'autre part, demande aux chrétiens

d'être «joyeux dans l'espoir, patient dans la tribulation,

constant dans la prière» (Rm 12, 12).

La paix vient d'un cœur qui a l'audace de croire

au pouvoir de la prière et qui s'appuie

avec confiance dans les bras de Dieu.

4 Dimanche de Pâques

 Pour la semaine qui vient

✙ Suivre Jésus, 

            le Bon Pasteur…

    Depuis des siècles avant Jésus, l’image du berger était attribuée au Dieu d’Israël. Nous connaissons tous par cœur le psaume 22: “Le Seigneur est mon berger…” Cette image exprime le lien profond qui unit le Seigneur et son peuple: «Nous sommes à lui.» C’est le lien d’Alliance. Dieu s’engage à conduire son peuple à la Vie et le peuple lui répond en restant fidèle à sa parole, en suivant ses volontés. La fidélité à la parole du Seigneur est chemin de vie.

    Combien de prophètes se sont levés pour rappeler au peuple d’Israël qu’il devait revenir au Seigneur. En écoutant sa voix. Depuis toujours, la vocation du peuple Israël était d’être «lumière pour les nations» pour que ”le salut parviennent aux extrémités de la terre”. Rien n’arrêtera les Apôtres dans l’annonce de la Bonne Nouvelle.

    Aujourd’hui l’Église, dans la diversité des vocations, poursuit son œuvre; elle demande sa réalisation dans sa prière: “Guide-nous jusqu’au bonheur du ciel, que le troupeau parvienne, malgré sa faiblesse, là où son pasteur est entré victorieux, et elle continue de rendre grâce”.

✙ Un seul pasteur…

    Les premières communautés chrétiennes aimaient représenter le Christ ressuscité sous la figure d’un pasteur. Le Christ, attentif à ses frères, les baptisés, les conduit “vers les eaux de la source de vie”. Le Ressuscité, chef de l’Église, continue à la conduire à travers les prêtres qui sont les instruments vivants de sa présence concrète dans les communautés paroissiales.

    En ce dimanche de vocations, notre prière se fait suppliante pour que les jeunes se lèvent pour suivre le Christ dans le sacerdoce. Le Seigneur nous demande d’avoir un regard surnaturel sur les prêtres, ces hommes imparfaits, qui donnent cependant aux baptisés la vie du Seigneur par la prédication de la Parole et les sacrements. Trop souvent, les catholiques méconnaissent la vie des prêtres. Que l’Evangile d’aujourd’hui renouvelle leur regard sur eux pour aimer ces hommes choisis par Dieu et l’Église.

PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

Seigneur Jésus Christ,

    Nous nous présentons humblement devant toi, nous ton Église qui est à Marseille.

    Toi qui as dit par la bouche de tes saints prophètes, «Je vous donnerai des pasteurs selon mon Cœur», nous te demandons d’attirer à ton Sacré-Cœur de nombreux jeunes, qui accepteront de consacrer leur vie comme prêtres de ton Église, afin de témoigner de l’Évangile et de dispenser ta grâce par les sacrements.

    Toi qui as insufflé au long des siècles dans l’âme de nombreux saints prêtres le zèle de servir ton Peuple qui est à Marseille, nous te demandons, par l’intercession de saint Eugène de Mazenod, saint Jean Cassien et du bienheureux Abbé Fouque, de susciter dans le cœur de nombreux jeunes le désir d’aimer et de servir leurs frères par le ministère sacerdotal.

    Toi dont les amis ont porté l’Évangile sur nos rives, nous te demandons, par l’intercession de saint Lazare, sainte Marie-Madeleine et sainte Marthe, la grâce d’ouvrir notre cœur à ta présence dans nos vies, et d’être disponibles, dans nos paroisses, nos familles et nos communautés, pour accueillir, former et accompagner tous ceux que tu appelleras comme prêtres pour notre Église.

    Confiants en ta grâce, nous nous en remettons à la tendresse de ta Mère, la Mère de Dieu, notre Bonne Mère.

    Amen.

Habemus PAPAM

 

Prions pour le futur pape!

 

Message de Mgr Jean-Marc Aveline - aux chrétiens de Marseille

Rome, le 6 mai 2025

Chers frères et sœurs du diocèse de Marseille

    Aujourd’hui, 6 mai, est le jour où nous faisons mémoire de la Dédicace de notre Cathédrale. Chaque année, depuis que le pape François m’a confié la charge d’être votre pasteur, j’ai tenu à célébrer à la Cathédrale la messe de cette Dédicace, même lorsque nous n’étions qu’une petite dizaine de présents, l’année du COVID. Aujourd’hui, je me sens tout particulièrement proche de vous tous, même si je suis loin, à Rome, près de la tombe de saint Pierre.

    Ce soir, avec les cardinaux du monde entier, j’entrerai à la Maison Sainte-Marthe en vue du conclave, dont la célébration commencera demain à la Chapelle Sixtine. Depuis huit jours, dans le cadre des réunions préparatoires, nous, les cardinaux, avons réfléchi à la situation du monde et de l’Église, ainsi qu’aux tâches prioritaires qui attendent le futur pape. Comme je vous l’avais dit à la Cathédrale juste avant de partir, j’ai vécu cette semaine comme une retraite spirituelle, belle et grave à la fois. Belle parce qu’à travers les cardinaux, c’est l’Église du monde entier qui s’est trouvée réunie, dans la ferveur et le recueillement qui ont entouré les obsèques du pape François. Grave cependant, parce que pèsent sur nos épaules une très lourde responsabilité. Maintenant, nous allons devoir nous laisser guider par l’Esprit Saint, entrer dans «le grand silence du dedans», selon l’expression d’Élisabeth de la Trinité, que le cardinal Panafieu avait reprise pour évoquer son expérience du conclave auquel il avait participé.

    Soyez profondément remerciés, frères et sœurs, pour vos prières tout au long de ces jours. Ce soir, à Notre-Dame de la Garde, et demain, à la Cathédrale, je serai en communion avec vous. Car l’élection d’un nouveau successeur de Pierre nous concerne tous. Dans la constitution donnant les règles du conclave, saint Jean-Paul II écrivait: «À l’exemple de la première communauté chrétienne dont il est question dans les Actes des Apôtres (cf. 1,14), l’Église universelle, spirituellement unie à Marie, Mère de Jésus, doit persévérer unanimement dans la prière; ainsi l’élection du nouveau Pontife ne sera pas un fait étranger au Peuple de Dieu et réservé au seul Collège des électeurs, mais, dans un sens, elle sera une action de toute l’Église» (Universi Dominici Gregis, n°84).

    Priez donc, chers frères et sœurs, et préparons-nous ensemble à accueillir le nouveau Pape que le Seigneur donnera à son Église ! En attendant la joie de vous revoir bientôt, je vous donne rendez-vous dans la prière devant le Seigneur, sous le regard aimant de notre Bonne Mère.

    Merci !

+ Jean-Marc Cardinal Aveline

Archevêque de Marseille

3 Dimanche de Paques

Pour la semaine qui vient

✙ L’espérance de l’Eglise…

    Le lectionnaire dominical propose, chaque année, pour les deuxièmes lectures du Temps Pascal, la lecture d’un des livres fondamentaux du Nouveau Testament. La première lettre de Pierre qui invite à prendre en compte la foi baptismale (année A), les lettres de Jean (année B) et le livre de l’Apocalypse qui est comme l’épopée de l’espérance chrétienne de l’Eglise persécutée (année C).

    Le mot Apocalypse est, dans notre vocabulaire, lié aux catastrophes, à des forces de mort ou des forces contraires; mais le livre de l’Apocalypse (mot qui signifie révélation), proposé cette année, est en fait la révélation du monde nouveau qui vient.

    L’introduction de ce livre présente le triomphe définitif du Christ figuré par l’Agneau immolé qui reçoit l’hommage des élus. Le Christ est au centre du message. Dans un monde marqué par les persécutions, l’Agneau vainqueur est honoré par les élus, foule innombrable. Voici la nouveauté: toutes les forces du mal seront vaincues. Ainsi, dans un monde marqué par les persécutions, Jean traduit l’espérance des martyrs: en donnant leur vie, ils manifestent aux yeux de tous l’espérance qui fonde leur foi.

✙ Suivre le Christ par amour…

    Dimanche dernier, l’évangile nous montrait le Seigneur ressuscité apparaissant à ses disciples réunis le premier puis le huitième jour de la semaine : présence du Christ au milieu de son Église rassemblée et célébrante. Aujourd’hui, nous contemplons l’œuvre de Dieu du Seigneur dans la mission des Apôtres. L’évangéliste précise que c’est la troisième apparition de Jésus ressuscité à ses disciples. Le chiffre trois nous signifie l’importance de l’évènement. Tout comme le nombre sept des disciples dans la barque. Ce sont des chiffres de plénitude. On peut y voir une portée universelle de la mission apostolique. On pourrait aussi le compléter par le nombre 153, celui des poissons. Il s’agirait, selon Saint Jérôme, du nombre d’espèces connues de l’époque. Tous les peuples de la terre sont appelés à entrer dans la barque des Apôtres. Voilà en tous cas une pêche qui ne serait pas féconde sans la présence et la parole efficace de Jésus. Lui seul donne sens à toute l’activité missionnaire de l’Église.

✙ «Pêche miraculeuse!»

    Jésus qui prépare le petit-déjeuner! Ils en ont eu de la chance, ces pêcheurs de Tibériade! Présenté comme cela, oui! Mais on voit bien que c’est une façon de nous dire que désormais Jésus est présent avec nous par le repas eucharistique.

    Plénitude de ce filet rempli à craquer, qui enserre ses prises solidement pour les maintenir ensemble! Beauté de ces poissons multicolores, encore tous vivants dans les rayons du soleil naissant! Jésus veut offrir sa vie à tous les hommes sur la terre. La mission des disciples est vaste comme le monde.

    Quand nous célébrons la liturgie sur la terre, nous sommes associés à cette liturgie du ciel.

✙ C’est le Seigneur!

    Le Christ ressuscité a la puissance de transformer en profondeur les croyants, de les régénérer. Du lâche qu’était Pierre durant la Passion, il fait un homme nouveau: un enthousiaste qui se jette à l’eau pour aller à la rencontre de son Seigneur, un homme responsable qui s’engage sans réserve à aimer Jésus et à servir ses frères.