20 septembre, 2024

25 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient

Mettre sa foi en Dieu à la suite du Christ
    Il n’est pas facile de rester sourds aux sirènes du monde qui nous incitent à utiliser des moyens humains pour parvenir à nos fins. Participer à la mission du Christ suppose de lui rester fidèle, y compris dans la manière de mettre en œuvre les actions missionnaires.
    Les Apôtres ayant reçu la mission, comprennent qu’il faut envisager la suite et commencent à s’organiser: qui est le plus grand parmi eux et donc le plus capable de prendre sa succession?
    Jésus, pour les éclairer sur cette question désigne l’attitude du serviteur comme le premier critère et les invite à savoir accueillir les plus petits auxquels il s’identifie. Pour Jésus c’est l’obéissance et la confiance qui caractérisent l’attitude de petit enfant. En désignant un enfant comme figure de la foi, Jésus nous montre la seule attitude possible – nous devant Dieu, devant ns frères et sœurs.
    La foi se vérifie dans l’épreuve. Dieu ne nous abandonne pas, mais la souffrance et l’épreuve ne vont pas nous être épargnées. Nous aussi, soyons de bons serviteurs en mettant notre foi en Dieu.

Tentation humaines
    D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous? N’est-ce pas justement de tous ces instincts qui mènent leurs combats en vous-mêmes? Avec une grande sagesse spirituelle… Jacques invite ses «bien-aimés» à faire un profond examen de conscience. Il constate que le climat est loin d’être serein dans la communauté: il parle de «jalousie», de «rivalités», de «désordre», de «conflits», voire de «guerres» internes et de «convoitises». Le constat est plus que désolant. A la différence des deux lectures, il n’est pas question de persécutions venant de l’extérieur, mais de maux internes qui gangrènent la communauté. Jacques rappelle l’idéal à poursuivre, celui de «la sagesse qui vient d’en haut», et dont les fruits sont: bienveillance, conciliation, miséricorde, paix et justice…
    Marcher à la suite du Christ, c’est, progressivement, laisser la lumière l’emporter en nous. En sachant que nous ne gagnerons pas ce combat avec nos propres forces. Par la prière, la méditation de la Parole, nous avons à «évangéliser nos profondeurs», à laisser Jésus apaiser nos tempêtes, notre caractère, notre affectivité, les blessures de notre histoire personnelle... Seul lui, est le «Maître intérieur».

  • Cherchons-nous, comme première condition de la paix, à établir la justice entre les hommes et les peuples?
  • Sommes-nous des artisans de paix, par notre droiture, notre tolérance, notre compréhension, notre impartialité au milieu de luttes pour la justice et la paix?
  • Avons-nous le sens des petits, des humbles de notre communauté? Sont-ils grands à nos yeux de la grandeur du Christ?