29 novembre, 2024

1 Dimanche de l'Avent

PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE

🔆 L’AVENT: Au cœur du message…
    Temps de l’Avent de l’avènement, de la venue: voici que viennent les jours de la promesse.
    Ce premier dimanche d’un nouveau temps liturgique, d’une nouvelle année liturgique, marque la rupture dans la banalité de notre quotidien. La Parole de Dieu nous alerte, nous réveille, nous invite à nous tenir sur nos gardes. Car Dieu tient ses promesses! N’allons pas croire que le retour du Christ dans sa gloire n’est qu’une manière de parler, ou que ça n’arrivera qu’autres… «Restez éveillés et priez en tout temps»: voici le temps de la vigilance, pour accueillir dignement Celui que nous aimons. Nous proclamons à l’anamnèse de nos Eucharisties: «Nous attendons ta venue dans la gloire». Au long des semaines de l’Avent, ces mots doivent être dits plus sincèrement encore, et résonner plus fort au cœur de notre vie.

🔆 Plaire à Dieu… 
    Saint Paul nous demande de tout faire pour «plaire à Dieu». Il faut bien avouer que nous y pensons rarement ces termes et que, si nous essayons d’ajuster notre conduite à ses commandements, c’est moins pour chercher à lui plaire que pour faire régner la paix et l’amour autour de nous… Mais, si st Paul insiste pour que nous faisons des progrès en ce sens, c’est pour attirer notre attention sur l’importance de ce temps de l’Avent: un temps pour Dieu. Bien sûr, nous avons à vivre, un « amour de plus en plus intense débordant à l’égard de tous les hommes », mais il s’agit aussi de vivre un amour plus intense à l’égard de Dieu. Lui plaire, c’est être plus réceptifs à sa Parole, chaque jour; passer un plus de temps à son écoute, à la méditation, à la prière qui exprime notre amour filial et à notre reconnaissance. Lui plaire, c’est vivre ces semaines d’Avent comme un temps de retraire spirituelle, de retrait par rapport à tout ce qui encombre inutilement notre vie et nous empêche de voir l’essentiel. Lui plaire, c’est témoigner de notre joie, de notre foi en sa Promesse qui nous fait vivre. Plaire à Dieu, c’est préparer Noël autrement: peut-être simplement en osant parler de lui, là où nous sommes.

🔆 Un mot d’amour pour chaque jour…
    Puisque Jésus nous demande de «prier en tout temps», pourquoi ne pas essayer de plaire à Dieu notre Père, en lui disant plus spécialement notre amour filial chaque jour de ce temps de l’Avent? Quelques minutes suffisent, mais on veillera à être régulier et à soigner ce temps privilégié.




24 novembre, 2024

Veillée pour la VIE


  • Venez écouter les témoignages (Marthe et Marie, Arche, Ukraine, Accueil St Joseph, Ste Elisabeth, ...),
    chanter et prier pour la vie "à toutes les étapes de la vie"!

  • Juste avant la veillée pour la vie: Messe pour la VIE sur place, 
    à 18h30 (messe anticipée du dimanche).

  • Vous ne pouvez pas venir? Déposez ici vos intentions,
    qui seront portées dans la prière pendant la veillée.

22 novembre, 2024

Dimanche du Christ Roi de l'Univers

Pour la semaine qui vient...

💢 Un Roi de vérité…
    C’est la fin de l’année liturgique. La semaine prochaine commencera une nouvelle étape avec le premier dimanche de l’Avent.
    L’année se clôt en reconnaissant que Jésus est roi. Un roi très particulier. Nous allons contempler celui que nous avons transpercé. Le récit du procès de Jésus nous montre pourquoi nous avons agi ainsi. Jésus, dans sa passion, est faussement accusé de vouloir se faire roi sur Israël, s’opposant ainsi à la royauté de l’empereur: il n’y a pas d’autre roi que César. La royauté de Jésus lui vient du Père. Sa royauté ne s’exerce pas par la force. Ce roi dit de nous que nous ne sommes pas des serviteurs mais des amis. Son royaume n’est pas un territoire. Son royaume est une manière d’être, une manière de vivre, une présence au cœur du monde. Jésus affirme que son règne est un règne de vérité, il s’établit par la vérité. Dieu veut régner sur nos existences.
    Servir la vérité, c’est accepter la silencieuse présence nécessaire comme un prélude à son établissement. Cette Vérité n’est autre qu’un message d’amour universel et de pardon, donnant à tous ceux qui partagent sa vie de partager un jour sa gloire.

💢 Des mots pour la mémoire…
    On reproche souvent à la liturgie d’induire ennui et lassitude provoqués par la répétition des mots et rites. Pourtant, personne ne s’étonne des mêmes répétitions que comporte notre vie quotidienne. En effet, il en va de l’identité de la mémoire, les mots et les gestes rituels étant de puissants moyens de sociabilité et de structuration.
    La foi chrétienne a donc besoin de mots pour se dire comme pour exprimer une relation à Dieu et aux autres. Elle a besoin des mêmes mots pour construire une communauté humaine qui, dans la liturgie, s’édifie comme Corps du Christ. Quand les chrétiens répètent de dimanche en dimanche: «Seigneur, prends pitié»; «Alléluia»; «Je crois en Dieu»; «Notre Père»; «Amen», etc… ils s’identifient à l’Église qui prie son Seigneur, construisent une communauté de foi et une communion fraternelle. Imaginons ce que serait une liturgie où chacun utiliserait le langage qui lui convient. L’Église ne serait qu’une juxtaposition d’individus et la liturgie mènerait à sa ruine le Corps du Christ.
    L’autre enjeu tient à la mémoire. La foi est mémoire et l’on croit comme on se souvient. Par opposition au croyant, l’idolâtre est oublieux; il vit dans l’immédiateté de ce qu’il adore et l’oublie aussitôt pour s’accrocher à une autre idole. Dans la Bible: «Souviens-toi»! La foi est structurée par la mémoire vive des paroles de Dieu et ses interventions dans l’histoire des hommes. La foi n’est pas possible sans tradition, sans transmission, sans répétition des mots. Toute action liturgique est une opération de mémoire. Nous sommes toujours tentés de changer les mots de la prière et de la liturgie. Le risque est de faire des amnésiques, alors que le chrétien est fondamentalement un être d’anamnèse, de mémoire.


21 novembre, 2024

Jeunes - semaine Saint Cassien

    A l'approche de la première semaine Saint Cassien, il y a des propositions qui sont faites aux jeunes hommes entre 18 et 35 ans qui n'excluent pas de devenir prêtre dans notre diocèse. La première semaine Saint Cassien se déroulera du dimanche 1er décembre au soir, au vendredi 6 décembre au matin, à ND de la Garde.

    Ici un visuel ainsi que le calendrier 2024-2025. Il comporte les traditionnelles semaines saint Cassien, coloc éphémère sur une semaine, permettant de découvrir la vocation du prêtre diocésain de Marseille, tout en continuant leur quotidien de travail ou d'étude.
    Nous vous proposons aussi deux week-end de retraite en silence, qui permettrons de prendre du recul pour écouter le Seigneur, lui parler...

    Bien entendu, vous êtes toujours libres de venir découvrir ponctuellement une de ces propositions, ou bien, si vous le souhaitez, de suivre l'ensemble du parcours.

    Déjà sept jeunes sont en contact avec nous pour ce parcours!




15 novembre, 2024

33 Dimanche Ordinaire

A méditer cette semaine...

💢 Fin des temps…
    Ce dimanche, avant-dernier de l’année liturgique, nous contemplons dans l’évangile Jésus à Jérusalem, ville où se prépare déjà la grande fête de la Pâque. Jésus est arrivé au terme de son chemin sur la terre et il va rentrer dans sa Passion. Il parle maintenant de la fin, non pas la fin des choses qui passent ou périssent, mais la fin au sens de finalité du projet de Dieu. Jésus invite ses disciples à regarder vers le futur.
    Le langage qu’emploie Jésus est celui de l’apocalypse, langage étrange et déroutant pour aujourd’hui, langage déjà présent dans l’Ancienne Alliance. Jésus dévoile la RÉVÉLATION (nom donné à l’Apocalypse), l’accomplissement du projet de Dieu de sauver les hommes du mal, du péché et de la mort, et ce jusqu’aux quatre coins du monde.
    L’Eucharistie nous rend participants de ce grand mystère. Écoutons les paroles de Jésus. «Paroles qui ne passent pas», paroles de vie éternelle, «Viens, Seigneur Jésus!» Faisons en sorte qu’il soit de plus en présent dans nos vies, afin qu’il les transforme.

💢 En ces temps-là…
    Nous vivons dans un monde qui aura une fin. Un jour, il y aura une grande transformation. Marc insiste surtout sur le retour de Dieu et sa victoire définitive sur le mal. Pourquoi le mal? Pourquoi la souffrance, surtout d’innocents?
    Cet extrait d’évangile surprend et fait peur. Pourtant il est là pour nous rassurer et nous donner de l’espérance. Il est destiné aux pauvres et aux victimes de ce monde. Jésus apporte quelque chose de neuf: le salut. Le salut pour les élus que sont les opprimés mais aussi les oppresseurs libérés grâce à leurs victimes. Dieu est proche de ceux et celles qui sont dans la détresse, quels qu’ils soient. Jésus nous l’a montré à plusieurs reprises. Il a donné de l’espérance. L’espérance chrétienne, c’est plus que de l’optimisme car elle se base sur tout ce que Dieu a fait pour nous.
    Jésus annonce une Bonne Nouvelle aux pauvres, avec l’espoir de changer les cœurs de pierre en cœurs de chair. L’espérance est que la bonne nouvelle de Jésus continuera d’être aujourd’hui une réelle possibilité, et que les chrétiens de toutes confessions, les croyants de toutes religions et les êtres humains de bonne volonté pourront la propager aujourd’hui.
    Donnez-moi de l’espérance, nous disent les personnes qui s’inquiètent de l’avenir de la planète. Que faisons-nous pour cette terre que nous a confiée le Créateur?

08 novembre, 2024

32 Dimanche Ordinaire

💢 En mémoire de la veuve…
    Il y a dans le récit de la veuve de Sarepta comme une préfiguration du don de la vie, celui que le Seigneur fera dans le mystère pascal. Sarepta est une ville où est honorée la déesse de la fécondité. Jésus sera celui qui, en laissant couler l’eau et le sang de son côté transpercé, donnera la seule vraie fécondité à l’humanité.
    Le prophète Élie demande à boire; or Jésus criera sa soif sur la croix. La veuve ramasse deux morceaux de bois pour cuire et manger ce qui lui reste; le Christ s’étendra sur deux bouts de bois pour nourrir les multitudes. Cette mère a un fils et pense qu’ils vont ensuite mourir. Jésus, avant de rendre l’esprit, donne à Marie sa mère le soin de Jean, figure des enfants de Dieu. La farine et l’huile seront épuisées, comme le pain du sacrifice de la croix sera à jamais nourriture des pauvres de Dieu. Le Christ est désormais celui qui comble toute faim. Dieu est toujours là dans l’attente éternelle de son amour pour nous donner ce qu’il est: Pauvreté, Amour. «La Croix, c’est Dieu qui pleure, c’est Dieu qui meurt de nos refus d’amour».

💢 Un cœur de pauvre...
    Deux femmes sont données en exemple ce dimanche. Elles n’ont pas grand-chose aux yeux des hommes, mais elles ont donné beaucoup aux yeux de Dieu. L’évangile parle aussi de ceux qui versent de grosses sommes, et qui parfois sont regardés avec admiration. Encore aujourd’hui, il suffit d’ouvrir le journal pour entendre parler de tel homme qui a «réussi dans la vie» au sens où la société l’entend, c’est-à-dire gagné beaucoup d’argent, et qui, parfois avec éclat, va donner une partie de sa fortune pour une œuvre. Cet acte est incontestablement utile à ceux qui en profitent, beau s’il est fait avec discrétion. Jésus ne condamne pas le geste de ceux qui donnent beaucoup. Simplement celui de ceux qui se mettent en avant. Ce n’est pas le cas des pauvres veuves, elles ont pris sur leur vie. Elles sont allées jusqu’au bout de l’amour: «Aimer c’est tout donner, et se donner soi-même» comme le disait avec justesse sainte Thérèse de Lisieux. 
    Quel bel exemple… À suivre…

02 novembre, 2024

31 Dimanche Ordinaire

🔆 L’amour pour aller à l’essentiel
    La question posée à Jésus est très importante pour les juifs, car obéir à la Loi, c’est dire «oui» à l’Alliance. Mais au fil des siècles, la Loi est devenue si détaillée, si complexe, qu’elle est difficile à connaître entièrement et plus encore à appliquer concrètement.
    Quel est donc l’essentiel, le cœur de la Loi? C’est déjà bon signe de se poser la question, de ne pas mettre toutes les prescriptions au même niveau. Chercher ce qui est prioritaire est le meilleur moyen de ne pas passer à côté en se noyant dans des détails. À cette question décisive, Jésus répond avec netteté, tout en élargissant la perspective. Au lieu de faire de la Loi un empilement de commandements, il en montre l’unité profonde: le grand commandement, c’est tenir ensemble l’amour de Dieu et l’amour des hommes. Pourquoi? Parce qu’il est proche (Dieu), compatissant, il a le souci des plus faibles (première lecture). Il a l’oreille plus fine que nous, au point d’entendre geindre le malheureux privé de son manteau… Aimer Dieu n’est pas une parole en l’air, une élévation sentimentale: elle nous engage, au contraire à des gestes concrets.
🔆 Aimer d’un amour sans limite
    Étonnante actualité du texte de l’Exode que la liturgie nous donne à entendre. Les thèmes qu’il aborde rejoignent à l’évidence les problèmes de notre société: relations avec les immigrés, justice sociale, respect de l’autre, droit du pauvre et du petit. Le risque serait d’en faire une lecture morale, alors qu’il s’agit de comprendre que nos comportements s’enracinent dans le comportement de Dieu lui-même. La fidélité à l’Alliance trouve sa source dans la conduite de Dieu. Et c’est bien ce Dieu qui ne maltraite pas l’immigré, n’accable pas la veuve et l’orphelin que vient nous révéler le Christ. Le Christ nous invite donc à porter en nous la volonté d’aimer, à chercher sans cesse à aimer, simplement comme Lui.
🔆 Le plus grand des commandements
    Aimer, c’est vite dit. Mais c’est quoi, aimer vraiment? Et puis, pourquoi faudrait-il aimer?
    Mais parce qu’il n’y a pas de vie sans amour! Ne plus aimer personne, même par soi-même, c’est cela l’enfer! Il n’y a que l’amour qui peut rompre la solitude, l’enfermement sur soi, le sentiment du vide. L’amour reçu et l’amour donné. Connaissez vous quelque chose de plus essentiel? Aimer, ce n’est pas seulement recevoir, c’est surtout donner.
    Plus facile à dire qu’à faire! L’amour n’est complet et ne vit durablement que lorsqu’il est ouvert sur l’autre, sur le monde. Les saints sont de bons professeurs de cette école de l’amour.