27 juin, 2025

Saint Pierre et Saint Paul

 Méditation du jour...

 Répondre librement à l’appel de Dieu.
    Nous célébrons aujourd’hui, les deux plus grands Apôtres: Pierre le premier représentant de Jésus Christ sur la terre, Paul, qui ouvrit l’Eglise aux dimensions du monde. L’un et l’autre se sentent responsables à a fois, de la fidélité à la tradition et du progrès de l’Evangile. Retenons cette double leçon.

✨ Appelés à la liberté.
    Parce que tombant un dimanche, la fête de saint Pierre et saint Paul nous donne l’occasion des nous unir aux premières heures de l’Eglise. Ces deux figures qui ont toujours été fêtées ensemble ont en commun et leur passé tortueux (le reniement pour Pierre et la persécution des chrétiens pour Paul) et leur foi profonde qui les conduits tous les deux à verser leur sang pour l’amour du Christ. Ils ne se ressemblent pourtant guère au niveau du tempérament, chacun vivant à sa manière l’annonce de la Bonne nouvelle. Mais au «Seigneur, tu sais bien que je t’aime», prononcé par Pierre, répond le «pour moi vivre c’est le Christ» de Paul. La foi de l’Eglise naissante s’appuie sur la confession de foi de l’apôtre Pierre mais aussi sur la volonté missionnaire de Paul qui, par ses lettres aux Eglises, fait découvrir le mystère de Dieu. Deux visages contrastés certes, mais deux piliers sur lesquels l’Eglise peut s’appuyer aujourd’hui comme hier.

✨ Les Apôtres…
    Aujourd’hui, exceptionnellement, nous ne célébrons pas un dimanche comme les autres, c’est-à-dire centré sur la personne de Jésus-Christ, mais nous célébrons la solennité de saint Pierre et de saint Paul. C’est la seule fois dans l’année liturgique que nous consacrons un dimanche pour la célébration de la fête de deux saints. C’est bien la preuve que ce sont deux personnages particulièrement importants. Et ils le sont puisqu’on les surnomme les deux piliers de l’Église.
    C’est très beau d’unir ces deux personnalités si différentes dans une seule et même fête. D’habitude on consacre une fête à une seule personne. Ici, délibérément, volontairement, la liturgie a réuni deux saints dans la même célébration.


20 juin, 2025

Fête-Dieu - La fête du Saint Sacrement

 Méditation pour la semaine

✨ Le Saint-Sacrement

    Le mot grec «eukharistía» veut dire «action de grâce». Ce qui peut signifier une action rituelle de bénédiction. On a pu aussi déclarer Jésus comme «l’homme eucharistique». Donateur gracieux et gratuit, il a fait de sa vie, de ses paroles et ses actes, une offrande de sa vie. Tout être humain est habité par un désir de don et de paix: c’est là sa vocation d’enfant de Dieu. C’est le sens des deux gestes qui viennent couronner notre célébration eucharistique: nous nous donnons la paix du Christ avant de partager le pain et le vin. C’est aussi le sens du premier texte de la Genèse (ch 14) que nous lisons aujourd’hui.

    Pour vivre il faut se nourrir régulièrement. De même pour vivre de Dieu, de son amour, il faut participer au repas du Seigneur. Rassemblés à la table de l’Eucharistie, les chrétiens se nourrissent de la vie du Christ, de son Corps et son Sang: ils communient. Ce repas a quelque chose de rituel, de solennel, qui préfigure l’Eucharistie, où Jésus se donne en inépuisable et abondante nourriture de vie.

    L’évangile de Luc relate la multiplication des pains. Nous voyons cette foule assise qui écoute, qui a faim: faim de nourriture, faim aussi de la parole du Christ, faim de la vraie vie. Les disciples sont inquiets car ils savent qu’il n’y a pas assez de nourriture pour cette foule. Mais Jésus est là et rompt le pain. Osons dire en ce jour: "Viens Seigneur apaiser notre faim, viens Seigneur étancher notre soif ".

    En célébrant l’Eucharistie en mémoire du Seigneur, nous retrouvons le sens de la louange, de la bénédiction, du merci au Père qui se donne pour nous en Jésus-Christ.

    Célébrer l’Eucharistie avec un peu de pain et un peu de vin, c’est reconnaître l’immense valeur que peuvent acquérir des petits riens de la vie et à la banalité apparente de nos jours. Il suffit de les offrir avec le Christ et, par lui, le monde y trouvera sa nourriture. 

✨ Fête du Corps du Christ

    La fête du Saint-Sacrement était célébrée par toutes les familles, qui avaient cueilli dans leurs jardins toutes sortes de fleurs dont les pétales couvraient la route empruntée par le prêtre portant le Saint Sacrement et bénissant l’assemblée.

    La joie d’adorer le Seigneur nourrissait les âmes à l’égal des disciples heureux de partager un repas avec les fidèles qui avaient suivi le Christ.

✨ L’origine de la fête

    C’est à Sœur Julienne de Liège (Mère Julienne du Mont-Cornillon) que nous devons cette fête. L’évêque du diocèse de Liège l’institua en 1246, puis le pape Urbain IV ajouta cette fête au calendrier liturgique et la rendit obligatoire pour l’Église entière en 1264. Il confia à Saint Thomas d’Aquin la rédaction des textes liturgiques. Jean XXII, en 1318, ordonna de compléter la fête par une procession où le Saint Sacrement serait porté solennellement dans les rues.


La guerre sur la terre de Jésus


 

13 juin, 2025

Sainte Trinité


 PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE…

✨ Un vrai mystère: la Trinité

La Sainte Trinité n’est pas une Sainte parmi les Saintes, mais il s’agit du nom donné à Dieu. Trinité = 3. Ce qui est propre à Dieu – Trinité, c’est l’unité de trois personnes, la communication, la communion entre elles.
    Quand un homme ou une femme est certain d’être aimé, quelle n’est pas sa force, sa confiance dans la vie! Mais nous, qui sommes sûrs d’être aimés par Dieu d’un amour indéfectible, quelles ne doivent pas être notre paix et notre assurance, que rien, pas même la détresse, ne peut ébranler! Et cette certitude ne s’appuie pas sur des mots, mais sur les gestes d’amour de Dieu à notre égard: le Christ qui s’est livré pour nous ouvrir l’accès au cœur de Dieu, l’Esprit qui nous est donné comme gage de l’amour du Père pour nous.

    Nous sommes tous «Père» car tous nous exerçons une «paternité» ou une «maternité». Cela veut dire que nous sommes tous à l’origine de quelque-chose, que nous sommes «source».
    Nous sommes tous «Fils» car tous nous recevons. Nous sommes tous fondamentalement réceptifs. Être fils et fille, c’est recevoir la vie, être dépendant de…, existant par quelqu’un d’autre.
    Nous sommes aussi «Esprit». En effet nous n’avons pas seulement des relations de «don» ou de «réception», nous avons aussi des relations d’échange dans le va et vient du dialogue, de la communication, de l’amour. En ce sens nous sommes comme le souffle de la respiration. Le mot «esprit» signifiant d’ailleurs «souffle». Ce souffle comporte un double mouvement d’inspiration et d’expiration. L’amour est ainsi partage et réciprocité, échange permanent..

✨ La Trinité communion divine…
    Comment comprendre la Trinité?
    Pour nous y aider, il faut d’abord savoir ceci: Avant d’être un dogme, c’est d’abord une expérience, l’expérience des apôtres, celle des chrétiens d’autrefois et d’aujourd’hui.
    Voici le témoignage d’une petite fille de 11 ans; c’était la veille de sa première communion; sa catéchiste lui demande: «Dans ta vie chrétienne, qu’est ce qui est le plus important pour toi?» La petite fille se lève et trace un grand signe de croix sur son corps en disant bien fort: «Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit.» - C’est tout? lui demande la catéchiste. – «Oui, c’est tout» dit la fille. La catéchiste était un peu déçue car il lui semblait lui avoir appris autre chose. Et pourtant, sans en être bien consciente, cette petite fille avait dit l’essentiel de l’expérience chrétienne. En faisant le signe de croix, nous affirmons notre foi en Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit.


08 juin, 2025

Concert d'orgue à Montolivet

Juan Paradell Solé, Organiste Émérite des Célébrations Liturgiques du Saint-Père et de la “Cappella Musicale Pontificia Sistina” - Cité du Vatican.

    Déjà Organiste Titulaire de la Basilique Papale Sainte-Marie-Majeure de Rome depuis plus de 30 ans, et professeur d’Orgue et de Chant grégorien au Conservatoire «L.Refice» de Frosinone (Italie).
    Président de l'Association "Accademia Romana César Franck" (Italie), Président Honoraire de l'Association "Les Amis de l'Orgue Merklin d'Obernai", Alsace et membre du patronage du « Festival Internacional de Órgano de Morelia, Alfonso Vega Nuñez » (Mexique).
    En 2021, Sa Sainteté le Pape Francesco lui a décerné l'“Insigne Augustae Crucis pro Ecclesia et Pontifice”, pour son excellent engagement et son travail au profit de l'Église et du Saint-Père.
    Né à Igualada près de Barcelone en Espagne, Juan Paradell Solé a commencé ses études musicales en étudiant d’abord le grégorien avec le Professeur Albert Foix ; il a ensuite travaillé l’orgue dans la classe de Montserrat Torrent au Conservatoire de Musique de Barcelone.
    En 1973, il part à Rome afin de poursuivre des études d’orgue auprès du Professeur V. Miserachs. Tout en poursuivant son cursus musical à Rome, il a passé 3 ans de spécialisation en Allemagne avec le Professeur G. Kaunzinger. Il mène une intense activité de concertiste à travers toute l’Europe, Russie, Syrie, Liban, Amérique du Nord, Amérique du Sud, participant à d’importants Festivals internationaux d’Orgue.
    Il a enregistré pour les chaînes nationales de la Radio et la Télévision italiennes, pour la radio du Vatican, pour la radio allemande de Berlin, la Bayerischer Rundfunk, la radio Saint-Paul du Brésil, et la radio musicale de Catalogne. Il joue également pour des émissions de télévisions italiennes et espagnoles.
    Avec le chœur I Polifonisti Romani, il a enregistré deux CD avec des œuvres de L. Perosi et V. Miserachs. Il a aussi enregistré un CD pour le label français Pamina, beaucoup pour le label italien ElleDICI, et plusieurs CD et DVD avec la Chapelle Musicale Pontificale «Sixtine» (“Deutsche Grammophon”, Libreria editrice vaticana, CTV…).



06 juin, 2025

Pentecôte

Pour la semaine qui vient…

✨ L’Esprit qui fait vivre.
    C’est la Pentecôte, cinquantième jour après Pâques. Jésus nous l’avait bien promis: il ne nous laisse pas seuls, il nous envoie son Esprit, le Paraclet, qui nous aidera à bâtir le Royaume de Dieu inauguré en sa personne et qu’il nous a confié en nous quittant. Laissons l’Esprit agir et prier en nous. Par lui nous retrouvons la source de notre baptême et nous annoncerons aux hommes la bonne nouvelle de la Vie.
    L’Esprit inscrit la loi au cœur des croyants et non plus sur des tables de pierre, l’Esprit donne vie à tous les peuples de la terre, et plus seulement au peuple de Dieu.
    L’Esprit donne à tous croyants de devenir des prophètes de Dieu.
    L’Esprit fait naître un monde nouveau à la vie de Dieu, c’est la nouvelle alliance que Dieu conclure avec son peuple: «J’inscrirai ma loi au fond de votre cœur», «je mettrais mon esprit en vous».
    Au temps de Jésus, la fête de la Pentecôte, commémorait le don de la Loi au Sinaï. Ce jour-là, selon les Actes des Apôtres, l’Esprit est donné au petit groupe de disciples réunis au Cénacle avec Marie et quelques femmes. C’est la naissance de l’Église et le commencement d’Alliance nouvelle.

✨ Origine de la fête de Pentecôte.
    Comme Pâques, la fête de la Pentecôte trouve son origine dans l’Ancien Testament. La fête juive «Chavouot» (Pentecôte en Hébreu), commémore la remise des Tables de la Loi par Dieu à Moïse, cinquante jours après la Pâque (Pessah), célébration de la sortie d’Égypte du peuple d’Israël. Pour les chrétiens, la Pentecôte commémore la descente de l’Esprit Saint cinquante jours après Pâques.

✨ Lundi de la Pentecôte 
- fête de la Vierge Marie Reine de l'Eglise.

Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie.
A toi Dieu a confié son Fils,
en toi Marie a remis sa confiance,
avec toi le Christ est devenu homme.
O bienheureux Joseph,
montre-toi aussi un père pour nous et conduis-nous sur le chemin de la vie.
Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal.
Amen.
(Source: Patris Corde)