💫 Le salut du monde est en marche…
Nous sommes entrés dans l’ère du soupçon: nous ne voulons pas nous contenter de promesses, pour un avenir incertain. Le Seigneur viendra et il nous sauvera. Tant que le passage de la douleur à l’allégresse ne s’est pas réalisé, nous posons la question de Jean-Baptiste: «Es-tu celui qui doit venir?» Jésus nous donne la réponse aujourd’hui. Il met en route dès maintenant le bonheur promis à tous, en particulier aux pauvres. C’est ainsi qu’il annonce la Bonne Nouvelle. Et en même temps, il faut ouvrir la route: et à travers l’expérience du désert, où chacun se dépouille de lui-même et se rend disponible, il invite à la patience. Il faut d’abord semer, ouvrir la route: pour se préparer à la venue du Seigneur.
💫 «Jésus fait tout à l’envers»…
Une expression à laquelle nous n’aurions jamais pensé. Un jeune de 15 ans l’a fait: - Oui, en Jésus, Dieu fait tout à l’envers.
- Il vient nous visiter quand on ne l’attend pas;
- il naît dans une crèche;
- il se fait baptiser, comme un pêcheur quelconque;
- il dit que les pauvres sont heureux;
- il se plait en compagnie des petits;
- il touche le lépreux impur;
- il demande un service à la Samaritaine;
- il ne condamne pas la femme adultère;
- il s’invite chez Zachée;
- il dit que les premiers seront les derniers; ils auront le même salaire que les ouvriers de la onzième heure, ils auront le même salaire que les autres;
- il est prêt à laisser les 99 brebis, pour aller chercher celle qui est égarée;
- il approuve ce père de la parabole capable de dépenser beaucoup au moment du retour du fils qui a lapidé la moitié du patrimoine;
- il ne comprend pas la réaction de son fils aîné qui a trimé pour faire fructifier les terres,
- il rend grâce à son Père d’avoir caché certaines choses aux sages et aux savants;
- il sait qu’il va mourir de la haine qu’il suscite;
- il ne fait rien pour éviter cette mort;
- il présente Dieu sous les traits d’un condamné à mort écartelé, défiguré. Manifestation de sa toute-puissance.
«Dieu fait tout à l’envers»! Combien elle est vraie cette réflexion habitée de l’Esprit, et dire que c’est en ce Dieu de Jésus que nous croyons quand nous nous disons chrétiens. Quelle force de contestation il y a en lui. Contestation de toutes les fausses valeurs sur lesquelles nous nous appuyons. L’avoir, le savoir ou le paraître…Contestation de toute société qui ne met pas l’homme en premier. Surtout le dernier… Ils avaient bien senti cela les contemporains de Jésus. Le garder en vie, c’était amorcer la bombe qui ferait sauter les institutions, qu’ils avaient mis un siècle à établir. C’était accepter un Dieu qui les déstabilisait. Un Dieu proprement révolutionnaire.
«Dieu fait tout à l’envers»! Mais alors, si nous croyons il nous invite à en faire autant. Quelle histoire!!! Quelle aventure!!!
