✨ Avec le Christ, résistons au mal.
Les textes de ce jour ne nous poussent pas à l’optimisme: une descente dans une citerne pour Jérémie, la croix endurée par Jésus, des divisions dans les familles. Des prophètes dont les paroles sont mal accueillies… L’un démoralise la population, et l’autre annonce des épreuves pour ceux qui choisiront de le suivre. A vrai dire, rien de bien réjouissant. Quand on exige et on promeut la justice, on peut déclencher la violence de la part de ceux qui ne la veulent pas. Quand on requiert l’égalité pour tous, éclate la colère de ceux qui ne veulent rien lâcher de leur pouvoir et de leurs avantages. En bref, ne serait-il pas mieux de se taire? A croire que la vie chrétienne n’a rien d’un long fleuve tranquille.
Le feu, certes peut réchauffer, mais quand il purifie c’est douloureux. La parole vraie divise et provoque inévitablement de l’hostilité. C’est ce qui est arrivé à Jésus. Le feu de sa passion pour nous, passion qui l’a animé toute sa vie, a réchauffé le cœur de beaucoup de ceux qui l’ont écouté mais a suscité aussi en d’autres la volonté de le mettre hors de nuire. Et cela existe même au cœur de nos familles, car le feu est celui de la vérité qui ne trompe pas, qui ne transige pas. Il peut entraîner la solitude, voire la mort. Ce sont bien là les risques de la mission qui entraîne à suivre le Christ et à découvrir qu’il nous est chemin de lumière malgré tout.
✨ Parole de feu. Le feu que Jésus apporte sur la Terre n’est-il pas le feu de l’Esprit Saint, qui embrasse nos cœurs, mais vient aussi éclairer nos yeux et notre intelligence? Nous comprenons alors, nous saisissons avec certitude que Jésus est vraiment le chemin, la vérité, la vie. Pas un chemin parmi d’autres, mais bien le chemin.
Combien il est alors douloureux de voir autour de nous, chez nos proches, des choix de chemins qui sont mauvais, qui mènent à la perdition. Nous devons, dans la vérité, montrer que ce chemin, qui se nomme Jésus-Christ est le seul qui mène au salut.
Hélas, comme Jésus l’avait annoncé, c’est trop souvent la division qui en résulte. Il faut alors tenir sur ce chemin, sans le quitter, et dans la charité. S’en tenir en tout et toujours serait-il une vraie torture? Ce sera comme un martyre pour la justice et la vérité. Ce martyre peut parfois être le nôtre aujourd’hui.