17 octobre, 2025

29 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient...

 Confiance…

    Rien de plus commun à toute l’histoire humaine que l’enchaînement des épreuves, des doutes ou des échecs: le peuple d’Israël est peut-être découragé. Se tourner vers Dieu ne supprime en rien ces difficultés qu’il nous faut combattre. Comment alors tenir debout et lutter devant ce qui nous dépasse quand parfois les moyens, les mots, l’éducation, manquent pour nous battre et répondre? La seule attitude ajustée pour se tenir devant Dieu c’est celle de la confiance totale. Cette confiance est possible parce que Dieu est «ton gardien» et que «le secours vient du Seigneur».
    La confiance est un autre mot pour dire la foi. Puisque Dieu est celui qui garde notre vie, que craignons-nous?

✨ Prier sans se décourager.

    Nous ne lisons pas la Bible par vénération pour cette littérature ancienne, ni l’Evangile pour l’idéal supérieur de vie qu’il propose, mais parce que «tous les passages de l’Écriture sont inspirés par Dieu». Dieu nous y enseigne le mystère de son être et son projet sur l’homme. Et si la Parole de Dieu nous prend parfois à contre-pied, remercions celui qui a le courage de nous l’annoncer, même à contretemps.
    Ne choisissons-nous pas dans l’Evangile ce qui nous plaît, ce qui va dans notre sens ou accrédite nos visées humaines? Il serait bien étrange que Dieu n’ait rien à nous dire au cours de la liturgie de la Parole: retenons-nous, chaque dimanche, au moins une parole de Dieu qui éclaire notre semaine, encourage nos efforts ou redresse nos déviances? Relisons-nous en semaine les textes du dimanche qui nous parlent?

✨ Prier «sans baisser les bras»

    Non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Un jour ou l’autre nous butons sur la maladie, une perte importante d’argent, l’abandon d’un ami, la perte d’un être cher. Mais aujourd’hui, le Seigneur nous dit: «Ne désespérez pas», et «Priez donc avec insistance».
    Prenons le temps d’accueillir cet Evangile et de nous en imprégner. Il nous annonce une bonne nouvelle: Notre Dieu n’est pas un juge semblable à celui de la parabole; il est Père, un Père plein d’amour. C’est ainsi que le Père nous a appris à le prier.
    «Un pauvre a crié, Dieu entend; il le délivre de toutes ses angoisses». Comprenons bien: notre prière n’a pas pour but d’éveiller Dieu ou de capter son attention. Il sait de quoi nous avons besoin avant que nous le lui demandions. Saint Jean affirme qu’il ne sélectionne pas nos demandes. Il nous écoute quoi que nous lui demandions.

 Dimanche 19 OCT à 17 heures - le concert de la Saint-Fortuné.

    Emmanuel Arakélian - organiste titulaire de l’orgue historique de Saint-Maximin, professeur d’orgue au Conservatoire de Marseille, nous annonce un programme d’œuvres de J. S. Bach peu jouées dans les récitals d'orgue, extraits de cantates adaptés à l’orgue, pièces en trio, et pour finir le prélude et fugue en mi mineur. Comme d’habitude: entrée libre, collecte.
    • Eglise de Montolivet (St Fortuné) 426, AV de Montolivet (13012),
    • accès par le bus n° 6. Vous trouverez plus de détails sur notre site.
 Nous prions Marie avec le chapelet tous les samedis d'octobre à 8h30 à Montolivet et à 18h00 à l'Immaculée Conception


10 octobre, 2025

28 Dimanche Ordinaire

 Pour la semaine qui vient...

 Un Dieu compatissant, un homme reconnaissant.
    LA LÈPRE, dont on ne pouvait généralement pas guérir, était, dans l’Antiquité, la figure même du malheur, car elle frappait un homme non seulement dans son corps, qu’elle rendait hideux et douloureux, mais dans ses relations sociales, le lépreux étant la plupart du temps mis au ban de la société, – le cas du général Syrien Naaman apparaît comme une exception (première lecture). C’est ce malheur humain que le Dieu d’Israël, en la personne de son prophète, puis en la personne de son Fils, vient rencontrer pour le faire reculer. En Jésus, il a poussé la compassion jusqu’à devenir, par sa passion, aussi hideux qu’un lépreux dont on se détourne.
    Quelle humilité n’a-t-il pas fallu à ce général syrien pour aller trouver Élisée, alors que Syriens et Hébreux étaient en guerre et que la cure de guérison prescrite par le prophète – se plonger sept fois de suite dans le Jourdain – lui paraissait manquer de sérieux! Dépouillant son orgueil, piétinant ses préjugés, il s’exécuta pourtant et fut guéri. Reconnaissant alors la puissance du Dieu d’Israël qui éclipse tous les Dieux qu’il a honorés jusqu’à présent. Naaman emporte de la terre de Palestine pour construire en son pays un autel au Seigneur. La foi exige dépouillement continuel de soi et de son orgueil.

 Rendre gloire à Dieu.
    Quand un enfant reçoit un cadeau, les parents lui apprennent à dire merci. Les récits de la guérison des dix lépreux (évangile) et du général syrien (première lecture) ont-ils pour but de donner une leçon de politesse? Il y a de cela. Car être guéri de ce mal absolu qu’était la lèpre aux yeux des anciens méritait bien un déplacement de la part des bénéficiaires du miracle, bénéficiaires qui auraient dû venir remercier leur bienfaiteur. D’ailleurs, c’est ce que fait le général étranger, et aussi l’unique Samaritain du groupe des dix. Les neuf autres, des autochtones, sont moins polis! Pourtant au-delà de la politesse élémentaire, il y a une leçon plus profonde. Quand le Samaritain vient remercier Jésus, celui-ci réoriente cette marque de gratitude vers Dieu son Père. Quand il guérit les lépreux, Jésus voudrait que non seulement ils retrouvent la santé du corps, mais aussi qu’ils découvrent la foi qui sauve l’homme dans tout son être. Et une caractéristique essentielle de la foi, c’est de vivre dans l’action de grâce à l’égard de Dieu qui nous sauve.


03 octobre, 2025

27 Dimanche Ordinaire

 Pour la semaine qui vient...

Il suffit d’un grain de foi.
    «Augmente en nous la foi!», quelle belle prière (évangile)! Or Jésus semble répondre à ses Apôtres: la foi, vous l’avez déjà, ce qui vous manque, c’est d’oser la mettre en pratique. L’image de l’arbre qui se déracine et va se planter dans la mer peut surprendre. Il ne s’agit pas d’un prodige gratuit, ni d’un tour de magie. Dans la culture juive, la mer symbolise les forces du mal et de la mort. L’arbre, au contraire, évoque la vie et la fécondité. Implanter la vie au milieu même de la mort, voilà ce que les disciples de Jésus sont invités à faire. Même un grain de foi suffit à opérer des merveilles, pourvu qu’elle soit mise à l’épreuve du réel. Le service est révélateur de la foi. Jésus lui-même proclame qu’il n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. Servir, c’est l’essence de la vocation chrétienne.

 Confiance.
    Qui en voyant une minuscule graine de moutarde, peut imaginer quelle grande plante potagère va en sortir, quel extraordinaire pouvoir de germination et quel dynamisme de vie vont se déployer jusqu’à ce que les oiseaux de ciel viennent l’habiter? Comme elle, la foi, même minuscule, fait des miracles. Jésus pousse ses Apôtres à avoir confiance en Dieu: que leur foi soit vivante et qu’elle grandisse pour faire grandir le Royaume. C’est à cette même confiance que Dieu appelle le prophète Habacuc en proie à des violences. Le prophète sait qu’il va venir. Dieu l’invite à la fidélité et à patience. Dans les épreuves, perdre confiance en Dieu nous détruit. Seule la foi en Dieu nous fait vivre. C’est la même recommandation que Paul fait à Timothée. Dans cette même confiance, la prière de nos assemblées monte aujourd’hui vers Dieu pour lui rendre grâce en Jésus, son Serviteur, notre Seigneur.

 La foi…
    …c’est un germe de vie, une source de lumière et de force. La foi n’est pas un «savoir», une connaissance intellectuelle; elle est d’abord une vie, une énergie spirituelle II ne s’agit donc pas de se plonger la tête dans de savants livres de théologie. II s’agit d’accueillir la semence que tu es venu répandre sur notre terre, que tu mets en chacun de nous par le baptême... C’est un germe de vie divine qui doit se développer et nous faire produire les mêmes fruits que toi, Seigneur, les merveilleux fruits de l’amour. La foi est lumière sur Dieu: il est notre Père. La foi est lumière sur nous-mêmes: nous sommes ses enfants.
    Augmente en nous la foi, Seigneur! Fais-nous vivre toujours plus, avec toi et comme toi, dans l’amour.

 Appel bénévoles: 
    • les équipes de Conseil Pastoral, 
    • Conseil Economique, 
    • catéchèse, 
    • préparation aux sacrements, 
    • liturgie, 
    • fleurissement de l'église 
    • visites des malades (maison de retraite
    • et de la préparation au baptême 
...sont à la recherche de bonnes volontés pour les aider dans leur mission. N’hésitez pas à vous faire connaître auprès du Père Slavek à la sortie des messes ou au bureau paroissial.


02 octobre, 2025

Octobre - MOIS du rosaire et de la mission


    La Vierge Marie est la mère de l’Eglise, l’espérance des affligés, le refuge des pécheurs.
    En ce mois du rosaire, nous vous encourageons donc à prier avec ferveur votre chapelet. 
    Une confidence personnelle du Pape François nous permet d’en saisir l’actualité: «Le Rosaire est la prière qui accompagne tout le temps ma vie. C’est aussi la prière des simples et des saints… C’est la prière de mon cœur», écrit-il dans la préface du livre Le Rosaire, prière du cœur.



Pourquoi le mois d'octobre est-il le mois du Rosaire?

    Dès le XIIe siècle, saint Bernard contribua à développer la prière à Marie sous la forme naissante du chapelet. Saint Dominique au siècle suivant, en répandit l'usage, prescrivant à ses religieux de porter un chapelet à leur ceinture. La grande peste de 1349, qui ravagea tous les royaumes d'Europe, amena les foules à un surcroît de piété, qui contribua également à l'essor de la piété mariale. Et c'est en fait au siècle suivant que cette prière prit le nom de Rosaire.
    Au XVIe siècle, face à l'avancée turque qui menaçait l'Europe, le pape saint Pie V organisa la sainte Ligue, croisade à laquelle il appela tous les princes chrétiens. Toute l'Europe s'était mise en prière, par des processions, par le chapelet surtout et l'Office de la Sainte Vierge. Saint Pie V lui-même persévérait nuit et jour dans l'oraison et la récitation du Rosaire. Et ce fut la miraculeuse victoire des milices chrétiennes contre les envahisseurs musulmans à Lépante le 7 octobre 1571. Victoire attribuée à l’intercession de la Vierge à qui les soldats avaient fait confiance avant la bataille en priant le chapelet. En mémoire de cette victoire, Saint Pie V institua au 7 octobre la fête de Notre-Dame des Victoires, ensuite appelée Notre-Dame du Rosaire.
    C’est en 1883 que le pape Léon XIII décrétait solennellement que le mois d'octobre de cette année-là serait entièrement consacré à « la Saint Reine du Rosaire ».
    Depuis, le mois d'octobre durant lequel, comme au mois de mai, on prie particulièrement la Vierge, est appelé le mois du Rosaire.

Nous prions Marie avec le chapelet 
tous les samedis d'octobre 
à 8h30 à Montolivet
et à 18h00 à l'Immaculée Conception