27 septembre, 2024

26 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient à méditer sur:

💢 Liberté de Dieu, liberté de l’Esprit…
    Comme au temps de Moïse, Dieu continue d’appeler les hommes à le connaître, à l’aimer et à le servir. Il leur donne pour cela la force de son Esprit. Dieu a choisi Moïse, puis les soixante-dix anciens du peuple pour être les serviteurs de son Alliance, en devenant prophètes. 
    Jésus, a choisi les douze Apôtres. Dans l’ancienne comme dans la nouvelle Alliance, le projet de Dieu est le même: révéler aux hommes son amour et son salut. Le Dieu qui libère son peuple de l’esclavage et qui a libéré l’humanité du péché et de la mort est le Dieu libre, libre d’envoyer son Esprit où il veut. Ne faut-il pas se réjouir que l’Esprit souffle sur tous les hommes. Jésus n’a d’autre désir que l’œuvre de salut de Dieu son Père soit accomplie. N’avons-pas de la tentation de penser détenir la vérité et la foi, et de croire que nos contemporains, ont tout à apprendre de nous. Jésus demande à ceux qui le suivent de n’être pas source de scandale pour les plus fragiles de leurs frères.

    Dans l’Évangile, le Christ nous montre un chemin de conversion. Il nous demande de couper et de trancher. Il ne s’agit pas de se mutiler mais de renoncer à la soif des possessions et à la convoitise. La main qui fait chuter, c’est celle qui s’agrippe aux richesses matérielles, aux satisfactions et aux désirs immédiats. Le pied représente la liberté de l’homme qui peut aller et venir. Le péché, c’est quand on refuse de marcher à la suite de Jésus; c’est quand on veut vivre sa vie sans Dieu en ne comptant que sur nos seules forces. L’œil qui entraîne au péché, c’est celui qui se laisse séduire. Mais la vue peut nous tromper et nous faire désirer ce qui est mauvais pour nous.

    On coupe un arbre malade pour l’empêcher de contaminer les autres. De même, nous dit Jésus, il faut supprimer toute cause de scandale et de danger pour la communauté. Il faut éviter ce qui pourrait l’entraîner loin de Dieu. Ce serait le pire des malheurs. Ce que le Seigneur attend de nous, c’est un véritable retournement, une main tendue, des pieds qui marchent à sa suite, un regard qui voit les qualités des autres même s’ils ne sont pas de notre bord ni de notre Église. Le Seigneur attire notre regard vers eux, non pour les juger mais pour nous réjouir du bien qu’ils font. Ce qui nous permettra de vivre en paix les uns avec les autres, ce sera la même passion pour le Royaume de Dieu. Comme il l’a fait pour son apôtre Jean, Jésus veut nous guider pour changer notre regard. Ouvrons-nous à sa parole. Et surtout, n’oublions pas ce que nous dit Saint Exupéry: «L’essentiel est invisible aux yeux. On ne voit bien qu’avec le cœur.»

💢 Quelques informations:
  • La messe du dimanche 29 Septembre sera célébrée à la mémoire de Madame Juliette BERCHEL décédée récemment dans notre paroisse.
  • Le vendredi 4 Octobre à 10h30, messe à la maison de retraite La Bastide Saint-Jean à 10h30.
  • Le dimanche 6 Octobre à 10h00 à Montolivet, messe d'action de grâce pour le 100ème anniversaire du mariage de Blanche et René CHABERT, parents de Chantal CHABERT.
    Nous allons prier aussi pour l'âme immortelle de + Jean-Pierre Mons

26 septembre, 2024

Salut les jeunes :)

    • Tu as été baptisé récemment?
    • Tu as rencontré Jésus et tu veux approfondir? 
    • Tu souhaites rencontrer des cathos et trouver ta place dans l'Eglise? 

Rejoins NéO ! 
La 1ère c'est ce soir, 
RDV à 19h30 au centre Eydoux 
(6 rue Eydoux), à côté de ND du Mont.

Au programme: 
    • apéro pour se rencontrer et présentation de l'année 
    • (1 soirée par mois et 2 après midi le week-end!)


20 septembre, 2024

25 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient

Mettre sa foi en Dieu à la suite du Christ
    Il n’est pas facile de rester sourds aux sirènes du monde qui nous incitent à utiliser des moyens humains pour parvenir à nos fins. Participer à la mission du Christ suppose de lui rester fidèle, y compris dans la manière de mettre en œuvre les actions missionnaires.
    Les Apôtres ayant reçu la mission, comprennent qu’il faut envisager la suite et commencent à s’organiser: qui est le plus grand parmi eux et donc le plus capable de prendre sa succession?
    Jésus, pour les éclairer sur cette question désigne l’attitude du serviteur comme le premier critère et les invite à savoir accueillir les plus petits auxquels il s’identifie. Pour Jésus c’est l’obéissance et la confiance qui caractérisent l’attitude de petit enfant. En désignant un enfant comme figure de la foi, Jésus nous montre la seule attitude possible – nous devant Dieu, devant ns frères et sœurs.
    La foi se vérifie dans l’épreuve. Dieu ne nous abandonne pas, mais la souffrance et l’épreuve ne vont pas nous être épargnées. Nous aussi, soyons de bons serviteurs en mettant notre foi en Dieu.

Tentation humaines
    D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous? N’est-ce pas justement de tous ces instincts qui mènent leurs combats en vous-mêmes? Avec une grande sagesse spirituelle… Jacques invite ses «bien-aimés» à faire un profond examen de conscience. Il constate que le climat est loin d’être serein dans la communauté: il parle de «jalousie», de «rivalités», de «désordre», de «conflits», voire de «guerres» internes et de «convoitises». Le constat est plus que désolant. A la différence des deux lectures, il n’est pas question de persécutions venant de l’extérieur, mais de maux internes qui gangrènent la communauté. Jacques rappelle l’idéal à poursuivre, celui de «la sagesse qui vient d’en haut», et dont les fruits sont: bienveillance, conciliation, miséricorde, paix et justice…
    Marcher à la suite du Christ, c’est, progressivement, laisser la lumière l’emporter en nous. En sachant que nous ne gagnerons pas ce combat avec nos propres forces. Par la prière, la méditation de la Parole, nous avons à «évangéliser nos profondeurs», à laisser Jésus apaiser nos tempêtes, notre caractère, notre affectivité, les blessures de notre histoire personnelle... Seul lui, est le «Maître intérieur».

  • Cherchons-nous, comme première condition de la paix, à établir la justice entre les hommes et les peuples?
  • Sommes-nous des artisans de paix, par notre droiture, notre tolérance, notre compréhension, notre impartialité au milieu de luttes pour la justice et la paix?
  • Avons-nous le sens des petits, des humbles de notre communauté? Sont-ils grands à nos yeux de la grandeur du Christ?

15 septembre, 2024

350 ans des apparitions à sainte Marguerite-Marie Alacoque

    
Le sanctuaire de Paray-le-Monial est en fête, mais pas seulement le sanctuaire - nous aussi - tous ceux qui aiment Jésus et son Sacré Coeur.. 

    Entre 1673 et 1675, le monastère de la Visitation de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) est le théâtre de diverses apparitions de Jésus à la sœur visitandine Marguerite-Marie Alacoque, elle qui avait déjà eu des visions mystiques du Christ en Croix ou en Ecce Homo, durant sa jeunesse.
    27 décembre 1673 c'est la première grande apparition de Jésus et son Sacré-Cœur à Marguerite-Marie. La voyante témoigne dans son autobiographie d'une vision du Cœur de Jésus, le jour de la fête de saint Jean l'évangéliste. Au cours d'une adoration eucharistique dans la chapelle du couvent, Jésus lui est apparu et lui renouvelle l'épisode du Jeudi Saint. À l'image de Jean qui était affectueusement penché sur la poitrine du Christ, Marguerite raconte: «Il me fit reposer longtemps sur sa divine poitrine, où Il me découvrit les merveilles de son Amour et les secrets inexplicables de son Sacré-Cœur.» Montrant un Cœur blessé rayonnant comme un soleil surmonté de la Croix dans un trône de flammes, Jésus lui explique dans le silence de l'oraison: «Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les Hommes et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen». Pour finir, le Christ prend le cœur de la jeune voyante, l'immerge dans le Sien puis le replace dans la poitrine de la future sainte. Elle se dit transformée «comme embrasée et enivrée». 
    1674 à une date indéterminée, lors d'un premier vendredi du mois, toujours au cours d'une adoration eucharistique, Marguerite-Marie Alacoque vit la deuxième grande apparition du Sacré-Cœur devant le Saint-Sacrement exposé. Jésus se présenta à la voyante «tout éclatant de gloire avec ses cinq plaies brillant comme cinq soleils…» La poitrine en forme de «fournaise» laissant lui entrevoir «son tout aimant et tout aimable Cœur qui était la source vive de ces flammes». C'est le moment choisi par le Christ pour se plaindre de l'ingratitude de l'Homme face à «tous ses empressements à leur faire du bien». Il supplie, ainsi, la jeune nonne de l'aider à porter son message d'amour contre les «ingratitudes». Il institua également la communion eucharistique les premiers vendredis du mois à son Cœur Sacré, ainsi que la pratique de l'Heure Sainte chaque jeudi, de onze heures à minuit. 
    L'apparition finit par ses mots: «Je te donne le nom de disciple bien-aimée de mon Cœur».
    Juin 1675 durant l'octave de la Fête-Dieu  C'est l'une des plus importantes apparitions de Jésus à Marguerite-Marie. Par une journée inondée de soleil, après être allée sortir les ânes du couvent de la Visitation, la future sainte se réfugie dans la solitude pour prier. Près du bosquet de noisetier qui longe l'enclos, elle entend soudain une voix douce: «Marguerite, Marguerite-Marie». C'est Jésus qui l'appelle. Devant elle, le Christ avec des vêtements déchirés et en piteux état. Il saigne, des larmes coulent sur ses joues et il porte sa couronne d'épines sur la tête. La jeune femme pleure avec lui. Il lui explique alors être «venu sauver les Hommes, mais ils se font sourds à son appel et aveugles à son visage». Jésus lui montre de nouveau cette fois-ci son Sacré-Cœur brûlant entouré d'une couronne d'épine. À chacun de ses battements, une douce chaleur solaire émane de lui: «Voici ce cœur qui a tant aimé les Hommes jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que l'ingratitude»
Le Pelerin


    Prier le Sacré-Cœur de Jésus, c’est contempler l’amour débordant du Christ pour les hommes, c’est fixer son attention sur le cœur aimant de Jésus, infiniment compatissant et miséricordieux. “L’Église contemple le cœur du Sauveur de l’humanité et se laisse guider par lui jusqu’au plus profond du mystère de l’amour où se rencontrent l’homme et Dieu”, souligne l’Église catholique.

A l'occasion de ce grand moment qui est JUBILE, nous vous proposons de prier ensemble tous les vendredis pendant l'adoration eucharisrtique en récitant les Litanies du Sacré-Coeur.

    Les Litanies du Sacré-Cœur de Jésus, popularisées vers 1720 par la Vénérable Anne-Madeleine Remuzat, visitandine religieuse de Marseille, ont été d’un puissant secours lors de la terrible peste qui dévasta la cité phocéenne à cette époque. Légèrement modifiées par la Sacrée Congrégation des Rites, elles comptent aujourd’hui 33 invocations qui correspondent aux 33 années de vie du Christ. On peut les diviser en trois parties: 
      1. “les excellences fondamentales du Cœur de Jésus”, 
      2. “les amabilités et les attraits du Cœur de Jésus” et 
      3. “le rôle prioritaire du Cœur de Jésus”. 
Elles ont été reconnue comme prière officielle, liturgique pour l’Église universelle le 2 avril 1899.


13 septembre, 2024

24 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient…

La profession de foi…
    Pauvre Pierre! Être traité de «Satan», l’adversaire attitré de Dieu, le menteur qui embrouille tout exprès. Non, Pierre n’a rien de Satan, mais il fait ici, sans le percevoir, le jeu de Satan. Il pense le Messie ou Christ comme un roi triomphant. Or pour les chrétiens, Jésus, s’il est bien le Sauveur, l’est par son abaissement, par sa croix. La résurrection de Jésus n’est pas la restauration de la splendeur royale, mais la venue d’un monde tout autre qui s’offre à tous - le royaume de Dieu. 
    Cette mise au point sur la situation est d’autant plus importante si on remet tout cela dans le contexte historique. Jésus est à un tournant de sa mission: que doit-il faire pour accomplir la volonté de son Père? La réponse de Pierre lui offre du baume au cœur: tous, nous avons besoin de la parole d’un frère, et d’un compagnon pour nous aider à comprendre qui nous sommes. 

Suivre le Christ…
    L’Evangile de ce dimanche commence par un sondage d’opinion. Jésus veut aider ses disciples à entrer dans la vérité sur le Messie.
    Tout commence par cette question: Question capitale que celle posée par Jésus aux disciples «Pour vous, qui suis-je?»
    Tous avaient leur idée sur le Messie de Dieu. Il y a un décalage entre l’idée que se font les gens du salut apporté par le messie, attendu et la véritable mission de Jésus. Le peuple d’Israël attend un messie, envoyé par Dieu, qui va libérer le pays du joug de l’occupant et restaurera une nation puissante. Pierre n’hésite pas: pour nous, pas de problème, tu es le Messie. C’est une belle profession de foi. Mais quand Jésus annonce qu’il sera un Messie crucifié, Pierre n’est plus d’accord. Ce qu’il attend de ce Messie, c’est qu’il triomphe de ses ennemis. La réaction de Jésus est très vive: «Ne reste plus devant moi pour me dire ce que j’ai à faire; suis-moi sur le chemin qui est le seul digne du vrai Messie.»
    Quels appels en retirer pour nous? Nous croyons en Dieu et nous l’affirmons à chaque messe. Mais aujourd’hui, Jésus nous repose la même question: «Pour vous, qui suis-je?» En quel Dieu croyez-vous? Quand on voit toutes ces guerres et tous ces massacres au nom de Dieu, ça ne va plus du tout. Le vrai Dieu n’est pas celui qui prend parti pour les uns contre les autres. Il n’est pas non plus celui que nous pouvons mettre de notre côté pour nous faire réussir dans nos affaires. Et si nous lisons la Bible, il ne faut pas y chercher des réponses qui pourraient justifier nos certitudes. Le vrai Dieu est toujours au-delà de ce que nous pensons de lui. Celui qui croit en Jésus n’a qu’une chose à faire, renoncer à lui-même, prendre sa croix et le suivre.


06 septembre, 2024

23 Dimanche Ordinaire

💢 Voici le temps du salut pour les hommes.

    Dieu se fait-il encore entendre aujourd’hui?
    Parfois des chrétiens en doutent parce qu’ils se sentent pas reconnus ou écoutés. Mais aujourd’hui la parole de Dieu nous annonce qu’il vient au secours des surdités les plus fondamentales. Le sourd-muet qui est amené à Jésus (évangile) est le symbole de tout le peuple d’Israël, peuple sourd à la parole de Dieu, et par là même incapable de lui répondre favorablement, comme l’ont rappelé bien souvent les prophètes. Dans le geste de Jésus, Dieu se fait aussi entendre et se manifeste par son Fils. Comme le peuple d’Israël, nos yeux et nos oreilles sont parfois fermés à l’inattendu, à la promesse de Dieu, source de l’espérance.
💢 Un Dieu qui libère.
    Après l’invitation de dimanche dernier à nous laisser transformer par la parole de Dieu, la liturgie de ce dimanche nous propose de mieux comprendre la conduite de Dieu envers l’homme. Malgré les apparences, Dieu n’abandonne jamais son peuple, et le prophète Isaïe annonce la bonne nouvelle d’une libération (première lecture); libération à laquelle le psaume 145 fait écho en précisant que le Seigneur vient délivrer; libération accomplie par le Christ est reconnue par les témoins de la guérison du sourd-muet (évangile).
    Nous sommes, nous aussi, appelés à nous laisser guérir par le Christ, pour que nous sachions porter un autre regard sur nos frères (deuxième lecture). Ce dimanche est messianique, qui nous invite à ″accueillir le Royaume qui vient″.
💢 Jésus annonce le monde de la grâce.
    Tous les textes de ce dimanche convergent vers une même affirmation: Jésus est venu libérer l’homme. Le libérer à l’intérieur de lui-même, comme à l’extérieur, de tout ce qui l’enchaîne, de tous ses aveuglements, des surdités spirituelles et intellectuelles qui l’enferment sur lui. Le Christ, rejoignant l’homme dans son enfermement et sa souffrance, inaugure le Royaume qui vient. Ce n’est pas un monde parfait, sans estropiés, sans malades, sans infirmes. C’est un univers nouveau où chacun, et même le sourd-muet, peut trouver en lui les mots de la louange, de l’action de grâce et de l’amour fraternel. Aujourd’hui encore, le Christ guérit du mal spirituel. Il nous apprend, par toute sa vie, à nous ouvrir à Dieu pour mieux nous ouvrir aux autres. Il nous fait respirer de la respiration de Dieu. Le monde de la grâce se construit, le monde de l’amour gratuit. Depuis notre baptême, nous sommes entrés dans le monde de la grâce, ce monde où le Christ nous ouvre les yeux et le cœur. Dans l’eucharistie, rendons à Dieu Celui qui est sa grâce: le Christ.